Écris à la même époque et dans les mêmes circonstances que Rien n’est parfait, Monstre de nuit évoque l’idée que la peine puisse transformer les être, que les espoirs et la bonté sont remplacés par autre chose. Ce texte est très « Arkham », très gothique. Ça parle de chauve-souri de vampire, de monstre… L’intro guitare reprends le thème que Wojciech Kilar a composé pour le Dracula de Coppola. C’est un de mes textes préféré de cette période. Ci-dessous vous trouverez aussi une version faite maison en mars 2013.
SON
Version live
Version 2013
TEXTE
Un être de haine envahit ma chair et mon corps s’effrite
Du fond de la terre un être s’étrique
Sur une aube latérale un soleil mort envahit mon esprit
Et dans un dernier râle surgit le monstre de nuit
Il vole à toute vitesse et mes pas le fuient
C’est dimanche la messe l’église sera mon abri
Un instant de répit le vitrail se brise
Et l’être de nuit me mène à la crise
Il virevolte autour de moi et d’un cri hystérique
Déchire le silence froid des locaux catholiques
Enragé le monstre de nuit me griffe et me mord
Ma mémoire s’endort et mon esprit est à lui
Plus aucun moyen de fuite seul la nuit m’attire
Seul la nuit m’attire la nuit passe trop vite
L’ennui de la nuit morte et lente d’ennemis
Comme un hymne au tombeau résonance du caveau
Le cercueil se referme reste un vampire dessinant
Les conquêtes de Satan qui m’aiment pour un empirique moment
C’est le moment fatal où le monstre de nuit sans frayeur et sans cris
Devient alors dualité du bien et du mal
FICHE TECHNIQUE
Arkham, 1994
Composée par Philippe Pironet, David D’Ascenzo et Jean-Marc Ernes
Texte de Jean-Marc Ernes